miércoles, 23 de diciembre de 2009

Sección oficial 2010


Ya tenemos sección oficial para Punto de Vista 2010. 21 películas de entre las 719 recibidas. Suerte a todas.

LARGOMETRAJES

Le plein pays (Francia), Antoine Boutet, 58'

Let each one go where he may (Surinam/EEUU), Ben Russell, 135'

American Alley (Corea), Dong-Ryung Kim, 90'

Demolition. (China / EEUU), John Paul Sniadecki, 62'

Sweetgrass
(Francia, Gran Bretaña, EEUU), Lucien Castaing-Taylor e Ilisa Barbash, 101'

Danza a los Espíritus (España), Ricardo Íscar, 80'

La mort de la Gazelle (Francia), Jeremie Riechenbach, 45'

Cooking History (Austria, Eslovaquia, Chequia), Peter Kerekes, 88'

The American who electrified Russia (Gran Bretaña), Michael Chanan, 105'

Fragments (Israel), Yonatan Haimovich, 50'

Dianoche (España), Marcos Miján Pérez, 63'

Los materiales (España), Los hijos, 67'

RIP in pieces America (Canada/EEUU), Dominic Gagnon, 62'

Tarata (Bolivia), Alan Ferszt, 42'



CORTOMETRAJES

The darkness of day (EEUU), Jay Rosenblatt, 26'

Amanar Tamasheq (España), Lluis Escartin, 14'

The lucky ones (Polonia), Tomas Wolski, 27'

El conserje (España), Pablo Baur, 20'

The marina experiment (EEUU), Marina Lutz, 18'

Point of Departure (EEUU), Iris Ng, 26'

Till it hurts (Polonia), Marcin Koszalka, 25'

miércoles, 8 de julio de 2009

Benning+Google

James Benning à Pampelune from Independencia on Vimeo.



Independencia, web de crítica instantánea (y militante) es hija directa de los problemas que está viviendo la edición francesa de Cahiers du Cinéma. Uno de sus impulsores, Antoine Thirion, estuvo en Punto de Vista en la pasada edición, y grabó este vídeo de James Benning en la conferencia en la Universidad de Navarra. Imprescindible.

viernes, 12 de junio de 2009

Call for entries 2010



Punto de Vista 2010 ya está en marcha. Hasta el 30 de septiembre de 2009 permanecerá abierta la inscripción de películas. Lean las bases e inscríbanse. Hasta el 30 de septiembre.

viernes, 13 de marzo de 2009

Hamaca



No se nos escapa esta crónica, publicada en el blog de la distribuidora Hamaca, sobre la quinta edición de Punto de Vista, escrita a cuatro manos por Usue Arrieta y Miguel Fernández Labayen.

martes, 10 de marzo de 2009

CRONICA DE EMILE BRETON EN L'HUMANITE



El gran crítico francés Emile Breton publicó el pasado 4 de marzo la siguiente crónica sobre Punto de Vista y Cinéma du Réel, dentro de su columna semanal 'La chronique cinématographique d’Emile Breton', muy recomendable para todos los que quieran encontrarse con sorpresas cinematográficas semana a semana.

VISIONS DU RÉEL: PARIS-PAMPELUNE

C’est la fête au réel. Elle commence aujourd’hui avec le trente et unième festival de ce nom, le Cinéma du réel, à Paris, et le mot fête n’est pas trop fort. Vingt films en compétition internationale, dix-huit pour le panorama français, et des hommages, des ateliers, des rencontres, des installations, une redécouverte de la télévision d’hier, c’est un programme à ne savoir
où donner de l’oeil qui, à Beaubourg et hors les murs, occupera plusieurs salles, jusqu’au 17 mars. Si, par exemple, la section « la télévision à l’avant-poste » devrait faire découvrir aux cinéphiles d’alors qui regardaient de haut l’écran trop petit pour eux qu’il s’inventa là quelque chose à partir des années soixante, l’hommage au Canadien Pierre Perrault, un fidèle du festival, mort il y a dix ans, devrait amener des spectateurs plus jeunes qui ne connaissent même pas son nom à se rendre compte que le Québec, dans ces mêmes années, fut un admirable lieu de vie pour le cinéma. Et l’on n’oubliera pas cette section qui est, si l’on peut dire, d’éducation civique : « désobéissance technique, pratiques libres », exploration du monde à partir des nouvelles techniques d’enregistrement ou la radiographie de Marseille que représentent les sept films, courts et longs (six heures un quart de projection) que Denis Gheerbrant a tournés en quatre ans, de la rue de la République à la cité Saint-Louis.

De cette fête on ne retiendra aujourd’hui qu’un film pour ce qu’il dit du « réel » et de son appropriation par le cinéma. C’est Archipels nitrate, de Claudio Pazienza, sur la Cinémathèque belge. Il a plongé dans ses archives, passant d’un film à l’autre et le cri de l’afficheur voyant partir son vélo monté par un autre dans le Voleur de bicyclette (1948) s’achève sur le même cri, un film et des années plus tard.

Le vieil homme du Bonheur, de Medvedkine (1932), rabote son cercueil et une femme le regarde de sa fenêtre. Elle est belge sans doute, et filmée aujourd’hui dans sa maison de briques rouges, sur quoi arrive, d’un autre film, la vieille dame amoureuse de Tous les autres s’appellent Ali (1973). Ainsi s’enchaînent les histoires dans ce film placé sous le signe de la métamorphose, déchirure d’une coque pour qu’un papillon s’envole. Et c’est un bonheur de voir comment le cinéaste, de tous ces trésors, fait son miel, c’est-à-dire un autre film, vivant, où la voix d’Anna Magnani monte d’une bobine fatiguée par trop de passages, et surgit son image, pathétique, dans l’Amore (Rossellini, 1948). « Le réel, dit Pazienza, c’est ce que nous savons en tirer. Une création. »

À Pampelune, en Espagne, Punto de vista (Point de vue) est bien plus jeune que le Cinéma du réel. Il n’en est qu’à sa cinquième édition, mais manifeste une haute ambition.

Il montre, comme tous certes, des films, mais surtout appelle à réfléchir sur le cinéma documentaire. Et cette année (au mois de février), c’est autour du cinéaste américain James Benning et, avec lui, les spectateurs qui y étaient invités. Né en 1942, mathématicien de formation, il a réalisé depuis 1971 plus de trente films, et il est à peu près inconnu en France. Il serait temps que soit comblée cette lacune. Huit films de lui étaient à Pampelune. Traitant ses sujets en très longs plans larges, sans commentaire mais avec une saisie des sons de la nature aussi méticuleuse que celle des images, il dresse de son pays un impressionnant état des lieux. RR (2007), par exemple, est un film sur les trains de marchandises qui sillonnent le pays, trains interminables à plus de cent wagons, et c’est au bout du compte la description de l’immense réseau sanguin d’un continent, un organisme vivant, palpitant. Casting a Glace (2007) déploie ses beautés sur une échelle plus vaste encore. Pendant des années il a filmé, toujours en plans fixes, la jetée de pierres en spirale qu’un artiste de Land Art, Robert Smithson, a lancées dans le Grand Lac salé en Utah. Algues proliférant l’été, glaces d’hiver, flocons d’écume salée montant à l’assaut des pierres comme autant d’inquiétantes larves rongeuses, c’est le travail même du temps qui est dit ici. Et qui ajoute encore à la beauté des oeuvres humaines, sous les ciels profonds de l’Utah. Un Monet en mouvement. Ce film appelle la méditation au rythme apaisé de son montage. Comme Pazienza, Benning ne dit rien d’autre que cela : il n’y a pas des sujets nobles et d’autres triviaux (quoi de plus banal qu’un train dans un paysage ?), il n’y a que le regard d’un cinéaste pour savoir les montrer. Un punto de vista.

d’Émile Breton

(En la fotografía, Emile Breton, abajo a la izquierda, en una de las sesiones de Punto de Vista 2009)

viernes, 27 de febrero de 2009

Más ecos




Siguen llegando los ecos de la quinta edición de Punto de Vista. La entrevista que Sara Brito , entre película y película, realizó a James Benning en Pamplona y la crónica de Ángel Santos para Miradas.net

En la foto, ganadores y jurados. 

domingo, 22 de febrero de 2009

Ecos



Martin Pawley escribió ayer en el Xornal de Galicia un bonito artículo sobre Punto de Vista. Gracias, Martin.

Y Carlos Mugiro, director artístico del festival, habla largamente en el Diario de Noticias.

viernes, 20 de febrero de 2009

HUMAN REMAINS (restos humanos)


¿Cómo sacar el lado humano de los monstruos? El director Jay Rosenblatt lo justifica diciendo que los monstruos no existen, si no, no serían seguidos por grandes masas de gente. Hitler, Mao, Franco, Stalin y Mussolini son los protagonistas de este estudio en el que vemos su lado más cotidiano y en definitiva humano.

Algo extraño se produce en el espectador. Si no supiéramos el contexto, nos parecería un documental de lo más agradable y ameno, y nos sentiríamos algo identificados con ellos. Pero todos sabemos lo qué hicieron y es imposible esbozar ni una sola sonrisa.

También hace que el espectador esté continuamente pensando por qué hicieron esas barbaridades. Hay ciertas manías u odios que pueden derivar en lo que hicieron, pero nunca nos imaginaríamos hasta qué punto.



Curioso documental de treinta minutos que estudia la psicología de estos dictadores, sus manías, sus hábitos alimenticios y sus deseos. El horror desde otro punto de vista.

LA ORILLA QUE SE ABISMA

Esto es pura poesía. Una hora de viaje a través de diferentes ríos, en el que el director se plantea ver más allá. No hay diálogos, sólo el sonido de los ríos. Un documental muy poético que pretende descubrir ese abismo que esconden los ríos. ¿Cómo llegar al sentido del río más allá de él mismo?

Palmarés 2009




El Festival Internacional de Cine Documental de Navarra Punto de Vista ha dado a conocer el Palmarés de esta V edición. Alicia en el País, de Esteban Larrain, se ha hecho con el Gran Premio Punto de Vista a la mejor película, dotado con 10.000 euros. El Jurado ha destacado la película "por reflejar una preocupación social desde una historia mínima, un viaje iniciático, frágil e incierto en donde lo concreto deviene universal y cada gesto nos devuelve hecha cine esa realidad, no siempre justa, entre nosotros y el mundo que habitamos".

El Premio Jean Vigo a la mejor dirección, dotado con 5.500 euros, ha recaído en Mirages (Espejismos) de Olivier Dury, "por mostrar con complicidad esa distancia que construimos entre unos y otros, proponiendo una búsqueda fílmica del lugar desde el cual hablar y cuestionarnos la mirada que edificamos sobre la realidad que nos rodea".

El Premio al mejor Cortometraje, dotado con 3.500 euros, ha sido para Lost world (Mundo perdido), de Gyula Nemes, "por retratar una utopía social rota, a través de una propuesta formal en donde la belleza se encuentra en la grieta entre la realidad soñada y la huella de lo vivido".

Además, el Jurado ha concedido una Mención especial, dotada con 1.250 euros, a Intimidades de Shakespeare y Víctor Hugo, de Yulene Olaizola, "por el pulso narrativo con el que hace emerger la figura de un personaje ausente desvelando, por el camino, la complejidad de la relación entre quien filma y quien es filmado". La misma película ha recibido también el Premio Especial del Público, dotado con 2.500 euros.

Desde otro punto de vista




Nació hace varios años, y dejó de existir hace algún tiempo. Y ha resucitado con Punto de Vista 2009. Es Docuaderno, un blog especializado en cine de lo real que ha estado siguiendo, día a día y con criterio, las proyecciones del festival. Una muy buena manera de acercarse con buen criterio a lo que está a punto de acabar.

El fin de Sin Fin



José Antonio Sistiaga presentando, en el marco de Heterodocsias SIN FIN, su película, inédita e inacabada, sobre los Encuentros de Pamplona de 1972. Nunca se había visto una proyección así. Nunca se habían visto esas imágenes. Nunca, probablemente, se volverán a ver de esa forma. José Antonio tiene intención de sonorizar lo que ayer fue mudo, de remontar la película, de añadirle secuencias a algo que, ahora, dura 45 minutos.
La de ayer fue una proyección única. SIN FIN.

jueves, 19 de febrero de 2009

De números y cines





Manu Yánez vino, se fue y ahora ha escrito. Hay que leerle.

PD: en la imagen, Lunch Break, de Sharon Lockhart.

miércoles, 18 de febrero de 2009

VÍDEOS/DOCUMENTOS CON ARTISTAS


Cuatro artistas navarros se han dejado grabar su día a día para una colección Vídeo /Documentos, producida por el Departamento de Cultura del Gobierno de Navarra. Ayer se proyectaron los dos primeros, con tanto éxito que se tuvo que hacer un nuevo pase a las diez y media de la noche en los Golem Yamaguchi.


El primer documental se titula “Últimamente” y está dedicado al pintor José Luis Aquerreta, su mundo personal. Nos transmite su forma de entender el arte; según el autor, no son sacerdotes modernos que transmiten un mundo lejano a la gente. Aquerreta es filmado en su día a día como pintor, como si tuviera otra profesión más.


“Pulso a la materia” es un documental sobre el escultor José Ramón Anda. Su gusto por la escultura vasca y los árboles huecos se ve reflejado en este documental, con el que descubrimos artistas como Chillida. José Ramón Anda descubre nuevas vivencias y viaja por Bakaiku, por Madrid y por Roma, donde cursó sus estudios, para hacernos partícipes de su forma de entender las esculturas.


El jueves 19 se proyectarán los otros dos documentales sobre los artistas David Rodríguez Caballero y Pedro Salaberri en los Golem Yamaguchi a las 20.30 horas.

Pamplona, 1972



Hoy, miércoles 18 de febrero de 2009, Pamplona vuelve a su pasado. José Antonio Sistiaga presenta hoy, en Saide Carlos III, su película inédita Encuentros 1972, Pamplona, rodada durante los días que duraron los "Encuentros" y que ha permanecido inédita hasta ahora. 


Los herederos

La película "Los Herederos" de Eugenio Polgovsky muestra a decenas de niños de México en su vida cotidiana. Pero lo cotidiano en estos niños no es ir a la escuela o jugar, sino que ellos, en su día a día, cargan leña, tallan madera, cosen, recogen tomates o judías, preparan tortitas, se encargan del ganado o cuidan de sus hermanos más pequeños. Y es que estos niños son “los herederos”, los herederos de unas condiciones de vida míseras que ya tenían sus padres y sus abuelos y que tendrán también sus hijos y sus nietos, porque esta situación de vida se ha convertido en cotidiana.



Lo que hace Polgovsky en esta película es dar a conocer y presentar las duras condiciones en las que estos niños viven. Y para ello, además de mostrarnos las tareas que realizan, recurre a sus rostros, que muestran a unos niños resignados, sumisos, tristes, unos niños inconscientes que no se plantean su derecho a ser niños. No hace falta ni un testimonio que explique la situación de estos niños para que el público comprenda cómo viven. Y en efecto no los hay. La cámara se despoja de la voz del narrador, de los testimonios de los personajes y de los diálogos. La cámara observa y narra. Y el espectador queda atrapado por la belleza de estos niños y de los paisajes y sobrecogido por la dura infancia que tienen.

BOOTHS (Cabinas)

¿Qué tienen en común las personas que trabajan dentro de cabinas? Mikhail Zheleznikov intenta responder a las preguntas que le surgían cuando era pequeño, cuando se preguntaba por qué la gente estaba dentro de esas casetas, cabinas de vigilancia o puestos de trabajo. Mezclando las entrevistas con las que indaga en la vida de estas personas con las teorías que tenía de niño sobre la razón por la que estaban ahí logra realizar este documental que refleja un hecho cotidiano y poco reflexionado.


Con ciertos toques de humor (al fin y al cabo se trata de sus reflexiones infantiles) consigue una historia entretenida y sencilla de ver, hasta el punto de que casi te hace creer que en verdad hay una relación entre todos los que trabajan dentro de estas pequeñas cabinas. Muy recomendable.

LINE (Kotani Tadasuke)

Un desahogo de sus sentimientos filmando cuerpos de mujeres desnudas, cicatrices. El director japonés de “Line” (en la foto) intenta afrontar la situación de tener un padre borracho y lo hace llamando a prostitutas que se dejen grabar sus cuerpos. No es fácil entender por qué utiliza a estas mujeres para superar la herida por el alcoholismo de su padre. ¿Cómo se justifica? A veces roza el límite de lo pornográfico y resulta más bien un desahogo muy personal que no es cercano al público.


Al director le vemos dormir, comer, incluso graba las conversaciones que tiene con su padre cuando está borracho. Pero lo que percibimos es una relación fría, distante. Un documental muy personal con el que evoluciona el director y saca su propia conclusión: no queda más remedio que afrontar el problema de su padre.



Nota: no disponemos de imágenes de la película

martes, 17 de febrero de 2009

Bitch academy

Alina Rudnitskaya participa en la Sección Oficial de Punto de Vista con Bitch Academy, una película de 29 minutos que trata sobre la situación de las jóvenes en Rusia.

Las chicas de San Petersburgo vuelven a ir al colegio. Pero esta vez no van para aprender lengua o matemáticas. Esta vez quieren aprender a seducir, controlar y casarse con los hombres, en concreto, con hombres ricos. Y para ello, un profesor les enseña cómo tienen que vestir, cómo tienen que moverse, cómo deben bailar o cuál es la forma de suplicarles a los hombres para conseguir dinero.



Pero además de plasmarnos un hecho de la vida de las jóvenes rusas, Alina Rudnitskaya, apoyándose de los abundantes primeros planos, consigue adentrarse en el mundo interior de sus personajes y acercarnos a ellas y a sus verdaderos sentimientos. Entre risas se nos muestra una realidad cruda y amarga: la de unas jóvenes que se convierten a sí mismas en objetos, en cuerpos sin alma. Y es que Bitch Academy es un documental tragicómico, agridulce, y al mismo tiempo que uno se ríe, piensa “pobres chicas”.

lunes, 16 de febrero de 2009

IRAQUI SHORT FILMS

Esto sí es la guerra. Es la guerra que nunca vemos en los medios de comunicación. Es la sensación de que todos somos unos ignorantes. ¿Cómo podemos pensar que alguien se quede mirando cómo explota una bomba y se alegre por los que ahora ya están muertos? ¿Cómo puede haber tanto odio contra la raza humana?

Un documental claramente político en el que se cuenta, a través de una recopilación de videos, el día a día de los dos bandos implicados en la guerra. Imágenes reales grabadas con teléfonos móviles o cámaras digitales. Pero aquí la calidad nos importa más bien poco.
Es el otro punto de vista que no vemos en la televisión. Un documental necesario que deja huella, la guerra está presente.

Foto a foto




Para los que estén lejos. Para los que no puedan venir. Para los que quieran volver a vernos. O volver a verse.
La galería de fotos de Punto de Vista.

Arriba del todo, el testimonio de que James Benning sí estuvo aquí.

THE CHAIR (La silla)

Sólo unas cuantas fotos bastan para imaginarnos lo que ocurrió en aquella silla. Durante la ocupación de Berlín en 1945, la bisabuela de la autora de este documental intentó hacerse con una silla utilizada por los soldados rusos dos meses antes. Grace Schwindt nos narra su historia personal descubriendo que su bisabuela fue violada como una víctima más de la guerra.

El montaje es sencillo, una sucesión de sillas distintas, cada una con sus peculiaridades. Pero una misma historia, que la oímos a través de una conversación telefónica de menos de 10 minutos. No hacen faltan más imágenes para saber lo que pudo ocurrir en aquella silla.

EL CIELO, LA TIERRA Y LA LLUVIA


¿Cómo conseguir que el paisaje sea un personaje más? Sur de Chile y cuatro vidas silenciosas. Ana es una chica tímida y silenciosa que trabaja de cajera en una tienda y también cuida a su madre, que está enferma en la cama y siempre permanece callada. Su amiga Verónica, desconfiada, independiente. Marta es una enferma mental cuidada por su hermano boxeador. Y por último, un hombre misterioso, “Toro”, que contrata a Ana para que haga las tareas de la casa cuando Ana es despedida (por permanecer en silencio). La vida de todos ellos se cruzan y lo hacen en escenas cotidianas como comer, pasear o ir en barco…

Es una película lenta llena de planos largos, como la vida de estas personas. Una película que nos recuerda a Ozú. El silencio está presente, no sólo en sus vidas, sino también en el paisaje que les rodea. El sonido del mar, de las hojas, del viento…El mismo título nos da la pista. Y mientras, unas imágenes que hablan por sí solas.


El director nos muestra la interioridad de estas personas a través de los dos protagonistas de la película: el paisaje y la soledad (el silencio), pero establece un límite; no podemos acceder a ellos cuando lloran, cuando no responden a preguntas. ¿Quién es Toro? ¿Qué le pasa a Marta que no habla? ¿Por qué llora? ¿Por qué Ana llora? ¿Por qué a Ana le cuesta responder quién ha sido el que ha robado el dinero? ¿Qué siente por Toro? ¿Por qué Verónica sueña que es feliz porque inventaba la mantequilla? ¿Por qué los cuatro protagonistas se aíslan del mundo? ¿Qué hay dentro de estas personas que causa tanto dolor y no se nos puede mostrar? ¿Qué secreto esconden dentro? El espectador se queda con muchos interrogantes, pero sólo hay una respuesta: EL SILENCIO. Lástima no tener al director para responderlos.





Chile. 2008. 110 Minutos.
Dirección y Guión: José Luis Torres Leiva
Producción: Bruno Bettati, Elise Jalladeau, Peter Rommel
Fotografía: Inti BrionesEdición: Ilán Stehberg, José Luis Torres LeivaSonido: Ernesto Trujillo, Roberto Espinoza
Dirección Artística: Verónica Astudillo
Intérpretes: Julieta Figueroa, Pablo Krögh, Angélica Riquelme, Mariana Muñoz, Francisco Ossa, Norma Ortiz.



domingo, 15 de febrero de 2009

“Flor de lila/ Holunderblütte”

La película “Flor de lila/ Holunderblütte” del cineasta alemán Volker Koepp fue la encargada de inaugurar el viernes 13 de febrero la quinta edición del Festival Internacional de Cine Documental Punto de Vista.
Volker Koepp viaja a la zona de Kaliningrado, un enclave ruso situado entre Polonia y Lituania, para filmar la situación de declive, decadencia y desempleo que vive la región. Pero esta situación de adultos borrachos y sin trabajo se nos muestra de la mano de los niños, la flor que da esperanza a un futuro en ruinas. Y es que el cineasta solamente ofrece el testimonio de los niños, de unos niños que ríen y lloran, que juegan y sueñan, de unos niños fuertes e inválidos, pero siempre unos niños sinceros, de mirada transparente que son presentados de forma poética, emocional, con sutileza y calma, por lo que resulta muy fácil convertirse en partícipe de sus sentimientos y quedar atrapados por la belleza de este documental.

Volker Koepp estuvo presente en el acto y contestó a alguna pregunta. Señaló que para tratar con los niños lo que hizo fue interesarse realmente por su vida y por lo que le contaban, sin hacer reclamaciones ni demasiadas preguntas.

Se vuelve a proyectar el viernes 20, a las 22.30 horas, en los cines Carlos III.

jueves, 12 de febrero de 2009

MEETING POINT



Nicolette ha sido la primera en recoger su acreditación. Es el punto de encuentro del festival, todos los días a partir de las 22.30 horas.


Ver mapa más grande

miércoles, 11 de febrero de 2009

Mejor robar


Mejor robar que rodar. Con ese título, Antonio Weinrichter, comisario del ciclo La segunda vida de las imágenes, dará comienzo al festival este jueves con una conferencia sobre remontaje y cine de apropiación titulada así, Mejor robar que rodar.
La conferencia será el jueves 12 de febrero a las 19.30 horas en Civican (Avda. Pío XII, 2. Pamplona), y la entrada es libre.

martes, 10 de febrero de 2009

MARK RAPPAPORT TAMBIEN ESTARA EN PDV



El cineasta neoyorkino Mark Rappaport, conocido sobre todo por sus trabajos de remontaje a partir de imágenes del cine clásico, acudirá a Punto de Vista para presentar la que se considera su obra más acabada, "Rock Hudson's Home Movies". Esta película forma parte del ciclo La Segunda Vida de Las Imágenes, que repasa la historia del cine de compilación y apropiación. En el libro que acompaña a la retrospectiva, Antonio Weinrichter escribe a propósito de este film: "Rock Hudson’s Home Movies" (1992) del neoyorquino Mark Rappaport es ya una obra de carácter claramente ensayístico, una ilustración ejemplar de un modelo de glosa o crítica de cine hecha con los medios del cine. Al mismo tiempo inaugura una forma nueva, la autobiografía imaginaria, el retrato imaginario no es una novedad pero aquí se realiza en primera persona, luego cabe hablar de autobiografía. Tanto este título como el inmediatamente posterior "From the Journals of Jean Seberg" (1995) se presentan como un relato biográfico en primera persona, pero desde la tumba, post mortem, de las estrellas protagonistas: un actor que encarna se dirige a nosotros explicándonos la clave de su destino a través de su imagen propia en clips de las películas que protagonizó a lo largo de su carrera. (…) La riqueza textual de esta compleja forma de enunciación del comentario es en más de un momento comparable a la que exhiben películas de Chris Marker como "Sans Soleil" (1982). Rappaport ha exhibido recientemente en el Lincoln Center la exposición "Brief Histoires of...and Correspondence Course(s)".

lunes, 9 de febrero de 2009

Trabajos preparatorios



Tras las nevadas y tormentas del fin de semana, una leve brisa agita a la niña del cartel. Falta poco, falta muy poco.

Publicidad



Desde las lluviosas tierras gallegas, el crítico y amigo Martin Pawley nos hace llegar esta pequeña broma. También existe versión en galego, y si alguien se anima a seguir jugando, aquí está el enlace donde crear falsos anuncios para Punto de Vista.

viernes, 6 de febrero de 2009

'CYBERMAN' Y LA CRITICA



Peter Lynch ha encontrado desde sus primeras películas el apoyo crítico de las principales publicaciones especializadas de Canadá, de Cinema-Scope a POV Magazine, pasando por Take One o Montage. Un cineasta mimado por la prensa especializada, que siempre ha destacado el entronque de su obra con las esencias, obsesiones y miedos de un país (Canadá) donde aparentemente (sólo aparentemente) nunca pasa nada. Especialmente significativo es el artículo "Locating The Past: Peter Lynch's Stream of Cartographic Consciousness" (de RJ Noth) publicado en el número 20 de la revista Cinema-Scope, que intentaremos traer a este blog alguno de estos días. De momento, hemos recopilado en esta entrada algunos comentarios a propósito de "Cyberman", estrenada en el Festival de Cine de Toronto de 2001 y, según Peranson, "easily the program's most inventive work". Incluimos también una breve refererencia de Adrian Martin (Senses of Cinema) y el listado de las mejores películas del año según Nicole Armour, Associate Editor de la prestigiosa Film Comment.


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Las tretas del hombre-máquina

Por Adrian Martin (Senses of Cinema)

"Cyberman" (2001) de Peter Lynch es un cautivador e hilarante documental sobre el profesor, artista, inventor y, sobre todo, aprendiz de Cyborg, Steve mann. Este personaje se adentra en el paisaje urbano con distintos y grotescos artilugios de grabación adheridos a su cuerpo, que emiten constantemente una señal a su webcam personal. Los comentarios de Mann, que habitualmetne toman la forma de aforismos , citas o notas que apunta en un cuadernito que acerca a su cámara-ojo, son comentarios propios del universo cyberpunk: el costruye sus divertidas máquinas con los detritus tecnológicos que encuentra por ahí, transmite una realidad subjetiva que no pasa por el filtro de los medios corporativos tradicionales; aspira a crear situaciones en lugares públicos donde su imagen está siendo grabada sin su permiso; y espera que, con esa visión adaptada a las demandas del cliente, se pueda filtrar nuestra realidad (una realidad sustentada en la palabra) de todas las imágenes-ruido, de todas las imágenes-basura.

El dispositivo del documental implica un sutil cambio de rumbo. Al principio, parece contentarse con proporcionar de una manera fiel el punto de vista del personaje. El montaje rápido, el ambiente sonoro denso y la combinación de distintas texturas audiovisuales parecen encajar, en ese momento, con la retórica cyberpunk de segunda de Mann. Entonces, en un momento determinado, comenzamos a situarnos fuera de su mente. Escuchamos las críticas inmisericordes de sus colegas de universidad. Y comenzamos gradualmente a percibir la fantasmagórica e incomprensible naturaleza de muchas de las tecno-tácticas empleadas por Mann. Por encima de todo, comenzamos a apreciar los imperceptibles detalles de su vida cotidiana, la relación con su mujer, su familia, amigos y estudiantes, como síntomas, que comienzan a rumiar en nuestra cabeza, de una relación tormentosa y turbia con el mundo natural y aquello que entendemos como sentimientos humanos ordinarios. Y aquí habría que hablar de la relación con con A Brief History of Time (1992) de Errol Morris.

Lo más fácil para Peter Lynch habría sido en ese momento pisar el pedal de “lo pintoresco y lo estrafalario” y dejar abandonado a su personaje; pero ahí de nuevo hay un cambio de rumbo excelente: la secuencia en la que vemos a Steve Mann aprendiendo a nadar por primera vez en su vida (¡la sombra de Luc Moullet!) no tiene precio.

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The most inventive work
by Mark Peranson (Cinema Scope and The Globe and Mail)

Cyberman ostensibly opens the hood of the world's first cyborg - inventor, performance artist, privacy advocate and University of Toronto professor Steve Mann - and looks at what makes him run. The most opaque, intellectual and ornery of Lynch's quirky, quixotic characters, Mann has lived in an electronic world for 20 years. Using wearable computers and an Eye Tap camera, he projects a video record to any number of labyrinthine Web sites. Lynch follows Mann to Times Square, the shores of Georgian Bay and, to most comic effect, Wal-Mart and Nike stores. Lynch crafts a moving portrait of a contradictory individual and concluded that understanding Mann is as easy as understanding humanity itself. Easily the program's most inventive work."

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‘Top Ten’ de 2001 según la revista Film Comment de EEUU
por Nicole Armour (associate editor Film Comment MAG)



1. Angel Beach (Scott Stark)

2. Cyberman (Peter Lynch)

3. Fat Girl (Catherine Breillat)

4. Ghost World (Terry Zwigoff)

5. Harmful Insect (Akihiko Shiota)

6. Iron Monkey (Yuen Wo-Ping)

7. Moulin Rouge (Baz Luhrmann)

8. My Dinner With Weegee (Donigan Cumming)

9. La Pianiste (The Piano Teacher) (Michael Haneke)

10. L'Emploi Du Temps (Time Out) (Laurent Cantet)

jueves, 5 de febrero de 2009

PUNTO DE ENCUENTRO

Un festival es, también, un lugar de encuentro. Entre los cineastas y el público. Entre los propios cineastas, claro. E incluso entre las propias películas. Aquí algunos de los directores de la sección oficial que han confirmado su presencia. Vaya lujo: Alina Rudniskaya ("Bitch Academy"), Andrés Duque ("Conspiración Bartleby"), Audrius Stonys ("Four Steps"), Barbara Hammer ("A Horse is not a Metaphor"), Grace Schwindt ("The Chair"), Gustavo Fontán ("La orilla que se abisma"), Gyula Nemes ("Lost World"), Ilkka Rautio ("The Treasured Waters"), Elías León Siminiani ("El Tránsito"), Tadasuke Kotani ("The Line"), Virginia García del Pino ("Mi hermana y yo"), Georges Galameh ("Maesmak") y Mauro Andrizzi ("Iraqi Short Films"). Por cierto, la película de Andrizzi se proyecta en el Centre Pompidou de París el día 19 de febrero dentro del ciclo Nouveaux Territoires (de la guerre) y la película de Barbara Hammer en la Berlinale (Forum expanded) los días 10 y 13 de febrero.

PDV en ETB

Para los que no quieran leer (o no sepan, o no puedan, o no se acuerden), aquí tienen un bonito pouporri informativo sobre la quinta edición de Punto de Vista. De la mano de Euskal Telebista.

miércoles, 4 de febrero de 2009

EN BUENA COMPAÑIA




A la espera de la confirmación oficial, adelantamos aquí el nombre de tres directores que estarán en Pamplona los primeros días del festival: James Benning, que acudirá a presentar la mayor retrospectiva que se ha realizado sobre su obra en España; Volker Koepp, director de “Flor de Lila”, película que inaugurará el festival; y el inclasificable F. J.Ossang, cuyo “Tríptico del Paisaje” abrirá la sección La Región Central. A estos nombres hay que añadir, entre otros, los de Barbara Hammer, Mauro Andrizzi, Alina Rudniskaya y el ya fijo en Punto de Vista, Audrius Stonys. Su último trabajo, "Four Steeps" (estreno internacional en Pamplona) promete ser una de las películas del festival.
(La fotografía de James Benning mirando por la cámara pertenece al documental JAMES BENNING, CIRCLING THE IMAGE, de Reinhard Wulf).

martes, 3 de febrero de 2009

EL PROFESOR DE MATEMATICAS QUE NUNCA TUVIMOS

James Benning frente a una pantalla verde. Durante una charla en el Interdisciplinary Humanities Center de la University of California (Santa Barbara)

PROGRAMA COMPLETO DE 'LA REGION CENTRAL'





Punto de Vista ha hecho pública la lista de películas que conformarán la sección La Región Central, en la que se encuentran autores como Terence Davies, David Lynch y Peter Greenaway. El festival presentará, por un lado, la obra de Nathaniel Dorsky, pintor indiscutible del cine independiente americano y autor de una luminosa filosofía cinematográfica en torno al concepto de Devotional Cinema. De los recientes festivales de Berlin y Rótterdam llegan "Lunch Break", de Sharon Lockhart, y "California Company Town", de Lee Anne Schmitt, quizá la demostración más clara de que en el cine cualquier decisión formal es siempre una toma de postura política. David Lynch ha elegido este festival para presentar su nueva aventura multimedia, "Interview Project", que ahora presenta en salas en formato de película y que a lo largo del año ira colgando de su web. De John Smith, quizá el nombre más representativo del avant-garde en Gran Bretaña, se estrenará la versión completa y ya finiquitada de "Hotel Diaries", película episódica en torno al conflicto en el Medio Oriente que ha venido rodando a lo largo de la última década. Habrá oportunidad para acercarse a lo último de dos cineastas españoles importantes, Pere Vilà e Isaki Lacuesta, quienes reflexionan en "Soldados anónimos" sobre la memoria (o la amnesia) del territorio. Por último, este año la Región Central tiene una cita esencial en el "Tríptico" de F.J. Ossang, cineasta que obtuvo con "Silencio", una de las piezas que integran este programa, el prestigioso premio Jean Vigo de Francia.
La lista completa es la suguiente:

Flor de lila/ Holunderblüte, de Volker Koepp.
Silencio, de F.J. Ossang.
Vladivostok, de F.J. Ossang.
Ciel Éteint/ ¡El cielo se ha apagado!, de F.J. Ossang.
Hotel Diaries / Diarios de hotel (partes 1-8), de John Smith.
Winter/ Invierno, de Nathaniel Dorsky.
Sarabande, de Nathaniel Dorsky.
Triste, de Nathaniel Dorsky.
Interview Project, de David Lynch.
Lynch (One), de BlackANDWhite.
Lunch Break, de Sharon Lockhart.
Of Time and the City, de Terence Davies.
California Company Town, de Lee Anne Schmitt.
Rembrandt's J'accuse, de Peter Greenaway.
Soldados anónimos, de Pere Vilà e Isaki Lacuesta.

Al listado de estrenos recientes habría que añadir "Casting a Glance" y "RR", de James Benning, y "The Origin of the Species", "Sordal" y "A World Rattled of Habit" de Ben Rivers (las tres de 2008).

sábado, 31 de enero de 2009

"TRIPTICO DEL PAISAJE", DE F.J. OSSANG, ABRIRA LA SECCION 'LA REGION CENTRAL"




El llamado “Tríptico del Paisaje”, de FJ Ossang, compuesto por las obras “Silencio”, “Ciel Éteint!” y “Vladivostok”, abrirá la sección La Región Central del Festival Punto de Vista, el próximo viernes 13 de febrero. Músico, poeta, cineasta… FJ Ossang ha publicado unos quince libros y media docena de discos con su grupo MKB Provisoire (Messagero Killer Boy). Ha dirigido tres largometrajes: "L'affaire des divisions Morituri" (1985), "Le Tresor de iles Chiennes" (1990) y "Docteur Chance" (1997). En marzo comenzará a rodar su cuarto largo en Portugal: “La sucesion Starkov”.

Nicole Brenez, la principal defensora de su trabajo desde Cahiers du Cinéma, presentará el día 9 de febrero en la Cinématèque Française el programa con los tres cortos: “Silencio”, “Ciel Éteint!” y “Vladivosktok” que ella misma ha titulado para esta ocasión como “Trilogie du Paysage”. Y luego, directamente de las salas de la Cinémateque, las pelis llegarán a Pamplona. Para el estreno en nuestro país, el propio Ossang ha sugerido un título menos “megalomaniaco” (en sus propias palabras). Se llamará “Tríptico del paisaje” y abrirá la edición más “paisajística” de todas las que ha celebrado hasta la fecha Punto de Vista. Ossang ha completado esta obra a lo largo de dos años. En la edición de Cannes de 2007 estrenó “Silencio” (por el que luego obtendría el prestigioso Prix Jean Vigo en Francia), y en la de 2008, “Ciel Éteint!”. “Vladivostok” es la última tabla del tríptico y se rodó el pasado verano.


Ossang es uno de los nombre esenciales del nuevo cine francés, cineasta misterioso que ha recuperado en sus trabajos la idea del documental emocional e inquietante de Epstein. El director de "La caída de la casa Usher" es, sin duda, uno de sus primeras referencias, pero hay otras, algunas reconocidas por él mismo: Ezra Pound, William Bourroughs, Josef von Stenberg, Orson Welles, Glauber Rocha, JL Godard, Georg Trakl, Jacques Vaché, Guy Debord o Murnau. Precisamente por su condición de músico, Ossang presta siempre un especia cuidado en el diseño de las bandas sonoras, en las que han participado, entre otros, Cabaret Voltaire Cabaret Voltaire, Throbbing Gristle, Esplendor Geométrico, Tuxedomoon. En "Docteur Chance" actúa Joe Strummer. Ossang fue objeto de una retrospectiva completa en el Festival de Cine Independiente de Buenos Aires (BAFICI) en la edición de 2003.

BEN RIVERS, MAS RECOMENDACIONES



Seguimos con recomendaciones. El crítico Michael Sicinski, de 'CinemaScope" y 'Green Cinema', ha elegido a Ben Rivers como el gran descubrimiento del año 2008. Ha escrito: “Si tuviera que elegir a un solo artista cinematográfico de 2008 ése sería Ben Rivers, un cineasta que debe ser tomado en cuenta urgentemente desde todos los ámbitos del cine, desde luego más allá del cine experimental. Su cine reinventa la tradición etnográfica documental, al mismo tiempo que se engarza en la mejor herencia poética del cine-arte británico; la sintaxis de su cine es inmediatamente legible, nada crítptica, pero siempre sorprendente, como si la película estuviera adentro del universo fílmico, como una fruta en un gran árbol que espera a que alguien la recoja. Rivers va a hacer grandes películas en el futuro, así que disfrutemos del privilegio de vivir su emergencia como artista de gran talla”.

Su Top Ten (en la que incluye sólo estrenos) se completa con los siguientes títulos:

1. When It Was Blue (Jennifer Reeves, U.S. / Iceland).

2. Origin of the Species (Ben Rivers, U.K.).

3. Jerichow (Christian Petzold, Germany).

4. Hunger (Steve McQueen, U.K. / Ireland).

5. Speechless (Scott Stark, U.S.).

6. WALL·E (Andrew Stanton, U.S.).

7. Liverpool (Lisandro Alonso, Argentina / France / The Netherlands / Germany / Spain).

8. 7915 KM (Nikolaus Geyrhalter, Austria).

9. 1859 (Fred Worden, U.S.).

10. Burn After Reading (Joel Coen and Ethan Coen, U.S. / U.K. / France).

bubbling under

11. Suspension (Vanessa O'Neill, U.S.).

12. Birdsong (Albert Serra, Spain).

jueves, 29 de enero de 2009

"FLOR DE LILA", DE VOLKER KOEPP, INAUGURARA EL FESTIVAL



Flor de lila/ Holunderblütte”, del maestro alemán Volker Koepp, será la película que inaugure el próximo 13 de febrero la quinta edición de Punto de Vista. Estreno nacional de una de las obras del año, ganadora en el Cinéma du Réel de París y en el Festival dei Popoli de Florencia, entre otros festivales importantes. Koepp regresa a su territorio cinematográfico más querido, la zona de Kaliningrad Oblast (frontera de nadie, frontera de fronteras, corredor para un viento que no deja de soplar), para filmar la infancia: una flor extraña que crece entre las ruinas. Pura emoción, sin retóricas ni forcejeos con el espectador. La emoción que nace cuando una cámara siente curiosidad (y amor) por lo que tiene delante.

A mano



Es importante tener un mapa antes de salir de viaje. Es importante tenerlo para después dejarse llevar, olvidarlo en el hotel, perderse y encontrarse.
El mapa portátil de la próxima edición de Punto de Vista ya está disponible. Un programa de mano como un mapa con el que orientarse, perderse y olvidar los itinerarios propuestos para inventarse unos nuevos.

lunes, 26 de enero de 2009

Hermano oso Grizzly


El cine de Peter Lynch no es muy conocido en España (todavía), pero hemos encontrado un artículo de Mercedes Cebrián, publicado en la sección Reciclaje del suplemento Cultura/s de La Vanguardia el 7 de noviembre de 2007, que tiene como argumento la película "Project Grizzly". Aquí va completo:

San Francisco de Asís, Ángel Cristo, Diane Fossey: todos ellos mantienen o han mantenido una relación intensa con animales considerados salvajes,y ante cuya presencia en libertad otros humanos huirían despavoridos. Troy Hurtubise, nacido en Ontario hace 44 años también la mantiene, en concreto con los osos Grizzly, tan frecuentes en los bosques canadienses como lo son los tábanos a orillas de los pantanos ibéricos.
Pero no nos engañemos hacia los simpáticos ositos: el hablar de ellos a menudo en diminutivo y el haber creado todo un universo de ficción a su alrededor compuesto por el Oso Yogui, Winnie the Pooh y los Teddy Bears, entre otros muchos, no los exime de ser, en realidad, animales muy alejados del adjetivo entrañable.Troy era consciente de ello, básicamente porque a los 20 años fue atacado por un oso Grizzly cuando caminaba por los bosques canadienses. Este encuentro tuvo un efecto similar al de la picadura de araña en el futuro Spiderman: Hurtubise decidió aprenderlo todo sobre aquellos animales, y, como herramienta, ¿qué mejor que construirse un sofisticado traje a prueba de osos para que, en sus acercamientos científicos a los Grizzly, su camisa a cuadros de leñador no sufriera ni un mal desgarro?
Pero la conexión entre desear estudiar a los osos y pasar a construirse una inexplicable neoarmadura ha de provenir de un momento epifánico. Dicho momento tuvo lugar ante la televisión: en 1987, mientras Troy veía RoboCop y por eso no es de extrañar que el pret-à-porter plantígrado diseñado por Hurtubise tenga esa estética transformer tan característica. Durante 15 años estuvo urdiendo planes y perfeccionando ideas hasta obtener, ya en los 90, su primer modelo: el Ursus Mark VI, un traje con nombre de transbordador espacial que pesaba 65 kilos y parecía cumplir todos los requisitos para el avistamiento cercano de osos. No fue así: su interlocutor osuno logró desgarrar la cota de malla del Mark VI, con el consiguiente riesgo para Hurtubise, que vio necesaria la construcción del Ursus Mark VII, una versión 5.1 del anterior, fabricado principalmente en acero inoxidable, con un peso de 84 kilos y, esta vez sí, cota de malla a prueba de tiburones.
Si Troy intuía que su alocado proyecto lo iba a convertir en un representante oficial de la cultura pop, eso no nos consta. Para empezar, el National Film Board de Canadá supo de su invento y se interesó por él inmediatamente. Esto dio lugar al documental "Project Grizzly" (1996), dirigido por Peter Lynch, que logra captar la mezcla entre sinceridad y estetío-está-como-un-cencerro del su personaje estrella. En la película se documentan visualmente las hercúleas pruebas que Troy realizó con su traje blindado antes de mostrárselo a la comunidad Grizzly: despeñarse repetidamente por laderas escarpadas, recibir choques frontales de un coche más veces de las aconsejadas por la Organización Mundial de la Salud y otras felonías que daban fe de la resistencia tanto del Ursus Mark VII como del propio Troy. Y no podemos dejar de citar aquí un dato doloroso que surge por asociación libre: si Hurtubise está vivo gracias a sus dos Ursus Mark, no pueden decir lo mismo Timothy Treadwell y Amie Huguenard, amantes también de los osos Grizzly y fallecidos a zarpas de uno de ellos en el Parque Nacional de Katmai (Alaska). Otro documental de título parecido habla de ellos: el celebrado Grizzly Man (2005) de Werner Herzog.
Project Grizzly fue elogiado por Tarantino. Homer Simpson se construyó un traje a prueba de osos emulando a Troy en uno de los capítulos de la serie y entre marzo y abril de 2007 se realizó una exposición colectiva en la galería Flux Factory de Nueva York donde se rendía tributo al proyecto vital de Troy. Además, el canadiense fue galardonado en 1998 con un Premio Ignobel, la versión paródica de los Nobel suecos, por su traje blindado. Un premio como este, otorgado normalmente a prototipos de inventor chiflado, es el idóneo para Troy, que da el perfil exacto no sólo por sus trajes anti osos, sino también por proyectos como Luz Angelical (Angel light), dispositivo que le permite ver a través de las paredes, o la Pasta de fuego (Firepaste), una especie de masa similar a la cerámica que no arde ni a cañonazos.

Rivers & Rotterdam




El festival de cine de Rotterdam siempre ha tenido a Ben Rivers como uno de los suyos. En los últimos años, el británico ha estrenado allí algunas de sus películas más notables, como "House", "The Coming Race", "The Hyrcynium Wood", "Astika", "This is My Land", "Ah, Liberty" y, este año, "Origin of Species", que compite en la sección de cortometrajes de Bright Future. En la edicion del año pasado, "Ah, Liberty" obtuvo el Tiger Award al mejor corto y aquel empuje fue definitivo en la carrera exitosa de la película por Vila do Conde, Londres, Barcelona (L'Alternativa) y Nueva York, entre otras plazas importantes. El jurado internacional argumentaba así el premio: "Hablar de una actitud en blanco y negro sugiere siempre una carencia de matices; pero en este retrato etnográfico del entorno rural, el artista Ben Rivers consigue centenares de tonos entre uno y otro extremo. Al mirar las imágenes del film nos asaltan las preguntas: ¿Cuánto tiempo es necesario para que el agua que se desborda de la bañera se convierta en un lago ante nuestros ojos? ¿Cuánto, hasta que los niños subidos en un camión y mientras viajan por la carretera del bosque se transformen en ángeles de luz que flotan en el aire? Hay como una tierna y templada crudeza trabajando en el interior de esta película, nada está pulido, nada es suave o bien acabado; al contrario, la aventura del mirar se ve atropellada por caídas y golpes, heridas en su búsqueda permanente. Pero es desde esta herida inevitable desde donde el artista se une a la vida de esta familia que crece en la naturaleza junto a los caballos y las gallinas. Por esa peculiar manera de la compasión, por su rechazo del sentimentalismo, por su sagaz montaje y dramaturgia del día a día, el Tigre Award es para “Ah, Liberty!”.
"Ah, Liberty" esboza la vida de una familia en las Tierras Altas de Escocia, a través de las estaciones, entre cachivaches y animales domésicos, en el más arrebatador de los paisajes. Un film sin ataduras, aparentemente primitivo, sin retóricas supérfluas, capaz de levantar como una corriente de aire nuevo en la sala. Y filmado en un scope sublime.